Le bistrot
01
Une cuisine qui privilégie le fait maison et locale
Ici, tout est préparé avec amour, à partir de produits frais et locaux. On privilégie les petits producteurs et les recettes maison, pour des assiettes pleines de saveurs et de générosité.
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Une histoire familiale, ancrée dans le village
Né de l’envie de faire vivre notre village, ce bistrot est avant tout une aventure familiale. Un lieu authentique et chaleureux, où chacun est accueilli comme à la maison.
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Un lieu de convivialité et de partage
Plus qu’un simple restaurant, c’est un endroit où l’on aime se retrouver. Que ce soit pour un café du matin, un déjeuner en terrasse ou un apéro entre amis, on partage ici des moments exceptionnels, en toute simplicité.
L'histoire de la maison
Oui, vous avez l'air d'en douter : je suis l'Ormeau du Sud, un Ormeau emblématique du Sud de la Méditerranée. J'ai poussé en Kabylie, entre les grenadiers et les néfliers, mais très vite on m'a déraciné pour voir si je pouvais pousser au milieu des hêtres, noisetiers et frênes communs d'Alsace.
J'ai tendu les branches, laissé sortir mes feuilles tant bien que mal.
Faire sa place n'est pas si facile pour un petit arbre venu d'ailleurs. J'ai alors poursuivi ma route vers d'autres forêts. J'ai trouvé un endroit agréable parmi les platanes et érables lyonnais qui m'ont littéralement transporté.
Des arbres, j'en ai croisé : du pin des Landes au sapin des Alpes, en passant par les marronniers de Paris et les fruitiers de la Drôme. Mais c'est sur un chêne gersois que j'ai décidé de me greffer, rencontré dans une papeterie, c'est un comble !
Oui, c'était un jeune gland qui avait déjà fait germer une petite graine de lilas, et le vent dans ses feuilles m'a susurré des mots doux qui m'ont fait frissonner de tout mon tronc et fendu mon écorce.
La greffe a bien pris : devant moi sont apparus deux arbrisseaux : un boulot (il faut qu'il s'y mette) et un charme qu'il faut tailler régulièrement pour l'aider à pousser droit.
J'ai connu de beaux printemps où bourgeonnent les fleurs de toute espèce.
Mais un jour, une tempête a fait trembler mes racines et exploser ma sève. J'ai perdu des feuilles, je manquais d'engrais, j'étais élagué.
Il a fallu du temps pour que je me ressource. Je suis allé chercher très profond dans le sol. Je devais changer de branche. Vers où continuer à me développer ? Je voulais rencontrer d'autres Ormeaux et nourrir de nouvelles relations basées sur le partage sans ombrage.
J'ai eu vent du projet de réunir la forêt locale autour de l'ancien Ormeau.
J'ai l'air un peu différent, certains pensent que je ne suis pas un Ormeau de souche. Pourtant, je sais que je peux partager les fruits de ma culture : je suis capable de faire des olives, moi !
Alors je veux me planter ici, sur cette place, fleurir le quotidien de toutes ces jeunes et vieilles branches, ramifier les connaissances et je suis sûr que j'aurai un avenir à Éclassan !